Voilà deux ans que notre association se mobilise pour plus de mixité sociale et d’origine dans les collèges.
Nous avons rencontré la vice présidente de la métropole en charge de l’éducation
nous avons rencontré une vingtaine de députés
Nous avons contribué à des amendements à la loi contre le séparatisme
Nous avons échangé avec le cabinet du ministre de l’éducation
Nous avons publié des tribunes, répondu à des interviews, fait l’objet de reportages dans les médias nationaux, nous comptons des centaines de followers sur les réseaux sociaux…
Bref, nous avons la faiblesse de penser que nous sommes un peu identifiés par les acteurs publics, et plus particulièrement sur l’agglomération lyonnaise d’où est partie notre mobilisation.
Pourtant, nous venons de découvrir que ces fameux “acteurs publics” réunis – et financés pour le faire – au sein du dispositif de la “cité éducative” de Vénissieux-Saint-Fons vont bientôt se réunir entre eux pour discuter de… mixité sociale.
Et bien entendu, personne n’a eu l’idée de nous solliciter !
A l’heure de la polémique sur les groupes de discussion en non mixité, il est presque drôle de constater que ni l’éducation nationale, ni les collectivités locales ne sont capable de s’ouvrir à des réflexions extérieures…
De quoi désespérer ?
Nous ne désespérerons pas !