Il faut l’avouer : Quand l’ancienne député Cathy Racon-Bouzon et le sociologue Tarik Ghezali nous ont sollicité pour participer à des réflexions sur “l’école du nous”, nous avons un peu hésité.
L’école du nous, Késako ?
Et puis, au cours des différentes visioconférences, nous avons compris le propos : réunir l’ensemble des acteurs et des expériences autour de la question de la mixité sociale et d’origine durant l’éducation.
L’objectif était de montrer que la rencontre avec l’Autre est une rencontre qui ne va pas de soi, mais qu’elle est à la fois indispensable, efficace et réalisable.
Et nous avons découvert que de nombreuses initiatives dans ce domaine existaient déjà. Il convenait donc de comprendre les conditions de leurs réussites afin de formuler des propositions pour les développer et les généraliser.
Mais ce fût aussi pour No Ghetto l’occasion de rapeller que la mixité sociale et d’origine au collège ne pouvait pas rester optionnelle et qu’il fallait donc changer la loi pour rendre obligatoire sa prise en compte par les conseil départementaux.
Message reçu par les auteurs puisqu’une de leur recommandation consiste justement à « impulser une dynamique transpartisane à l’Assemblée nationale pour fabriquer un nouveau consensus national autour d’une école du nous ! »
Le rapport est à lire ici, la contribution de No Ghetto est en page 40