Nous avons donc passé près d’une heure avec 3 membres du cabinet du Ministre de l’éducation et de sa secrétaire d’Etat à l’éducation prioritaire (Mme Anne MIQUEL-VAL, Mme Nathalie VILACÈQUE et M. Thomas LEROUX)
Nous leur avons bien expliqué le sens de notre mobilisation. D’abord notre souhait de rendre obligatoire la prise en compte de la mixité sociale des élèves par les collectivités locales qui définissent la sectorisation des collèges.
C’est assez simple, il suffit de rajouter une ligne à l’article L 213-1 du code de l’éducation.
Nous leur avons dit ensuite qu’il était indispensable de construire un indice de mixité sociale qui intègre l’origine géographique des familles. Aujourd’hui, l’éducation nationale n’est pas capable d’identifier un collège où 90 % des parents des élèves sont nés outre Méditerranée… alors que ces collèges existent bien, nos gamins y sont scolarisés !
Enfin, nous leur avons présenté le travail que nous allons engager avec Data for Good pour trouver une manière acceptable et neutre de redessiner la carte scolaire.
Ces 3 collaborateurs ont été très polis, très à l’écoute, très concernés… Mais au final, nous avons quand même eu l’impression qu’on nous expliquait que tout cela était complexe, et que cela allait prendre du temps, qu’il fallait faire des bilans, des études, etc.
Un discours un peu convenu et un peu décevant, il faut l’avouer…
Alors forcément, nous avons été un peu, très légèrement, et forcément subtilement (!) désagréable en leur rappelant qu’il ne restait plus qu’une année à ce gouvernement et à cette majorité pour changer les choses.
Ils ont compris notre détermination, et ils devraient faire remonter le message à leur ministre….