Interdiction des certificats de virginité, associations obligées de signer un contrat et limitation de l’enseignement à domicile… C’est ce qu’on retiendra de la loi visant à conforter le respect des principes de la République.
Autant le dire, nous sommes déçus !
Le projet de loi annoncé par le discours de Macron aux Mureaux devait s’attaquer aux séparatismes.
Puisque le président avait lui même reconnu la responsabilité de la République dans la constitution de Ghettos, nous espérions que ce projet de loi proposerait des moyens de lutter contre les logiques de ségrégation, notamment dans les collèges.
Mais le gouvernement n’a pas suivi les orientations du président. Il voulait une loi de sévérité, pas des mesures pour tenter de réparer la ségrégation sociale et ethnique qui est pourtant, selon nous, la cause majeure des séparatismes.
Certes, grâce à quelques députés attentifs à ces questions, certains de nos projets d’amendement ont peut être une chance d’être discutés.
Mais le grand débat au parlement sur les ghettos que la République a pu laisser se constituer n’aura finalement pas lieu.
Et c’est bien dommage…